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Histoire du village et sa région

Les Cévennes 

du néolithique à aujourd'hui

Le nom Cévennes aurait été donné par Jules César, alors conquérant de la Gaule. Traversant notre massif montagneux, il a vu qu'il donnait naissance à sept cours d'eau qui sont: l'Allier, le Lot, le Tarn, le Gardon, l'Hérault, la Céze et l'Ardèche. Ce général a baptisé ce pays montagneux " Au sept veines" (sept rivières), d'où, le nom de Cévennes par déformation.

Les cévennes furent habitées dés l'époque néolithique, menhirs et dolmens y sont nombreux. des enceintes fortifées ou oppida en pierres sèches et aux murs très épais subsistent surtout sur la partie périphérique des cévennes.C'est contre ces formidables constructions, que César va mener une lutte sans merci lors de la conquête du Massif central. Les premiers chemins furent les " drailles" ces voies de transhumance encore utilisées aujourd'hui. Deux peuples d'origine celtique occupent les Cévennes les Gabales au nord et les Volques au sud.Au terme de la guerre des gaules, les vallées du lot et du Tarn ont été choisie comme lieux privilégiés de l'installation romaine. Dans les Cévennes ils construisirent des routes qui leur servirent pour communiquer avec le reste de l'Empire: La Voie Régordane De Nîmes au Puy et la voie qui permettaient d'accéder au pays des gabales, le Gévaudan.


Ces routes devaient voir défiler des convois entiers de poteries "de la graugésenque" fabriquées prés de Millau et qui fournirent des quantités inouies à l'Empire. Les routes cévenoles facilitaient donc le transport de toutes ces fabications; elles étaient également utilisées pour l'évacuation des minerais de toutes sortes que recèle le sol du pays et que les romains exploitaient avec soin et même avidité.
Au Ve siècle, l'empire romain se disloque, mais le christianisme s'est déjà partout implanté.
Les grands courants d'invasion qui ont déferlé successivement sur le Midi de la france (Wisigoths et Sarrasins) ont généralement évité les pays d'accés difficile.
Cependant une légende veut que l'église carolingienne de Moissac, dans la Vallée-française, ait été bâtie pour commémorer, sur le champ de bataille même, une défaite des Sarrasins.
Après le départ des Sarrasins, Charlemagne réorganise ses provinces et favorise l'organisation religieuse par la création d'évêchés ( d'Arisitum prés du Vigan dura un siécle et celui de Mende ) et administrative par la nomination de fonctionnaires: comtes et barons. Mais ceux-ci, oublieux de leur origine précaire et révocable, transforment leurs fonctions temporaires en charges héréditaires: ainsi naquit la féodalité !
Plus tard, au IXe siècle, la répartition des évêchés se trouve modifiée.Celui d'Arisitum ayant disparu, ses dépendances sont partagées entre celui de Rodez et celui de Nîmes.

Alors que l'influence impériale, puis royale diminue peu à peu en cette fin du premier millénaire, des seigneurs locaux, laics, comme le seigneur d'Anduze,ou ecclésiastiques, comme l'évêque de mende, en profitent pour accroître leur puissance. 
Les châteaux marquent toutes les vallées cévenoles de leur domination politique, militaire, et économique.
Le pays est relativement prospére en ce debut du XIIIe siècle, lorsque survient la croisade des Albigeois. Certains Cathares pourchassés se seraient, réfugiés dans les Cévennes. Les horreurs des bandes de Simon de Montfort dévastent le languedoc mais ne paraissent pas avoir atteint les montagnes, Cependant les barons du nord éliminent les seigneurs méridionaux, qu'ils soient d'Alès, d'Anduze ou de Sauve, et prennent leur place.
La fin du Moyen age est marquée par les conséquences de la guerre de Cent Ans, dont les mercenaires inemployées, appelés routiers, ont sillonné les Cévennes en pillant les villages.
Au XVIe siècle la Réforme est prêchée en Cévennes et la plus grande partie de la population est conquise par cette doctrine nouvelle dont la forme de démocratie religieuse s'accorde parfaitement avec la fierté des autonomies communales et avec l'esprit d'indépendance de la population. il va en résulter pendant deux siécles une série de guerres de religion. Ce conflit marqua profondément les mentalités. Alors que le nord du gévaudan redevient catholique une grande partie des habitants des paroisses cévenoles reste attachée aux idées de la Réforme.L'Edit de Nantes, signé par henri IV en 1598, améne une tréve jusqu'en 1621. Mais le pouvoir royal ne supporte pas cet Etat dans L'Etat et des mesures de plus en plus vexatoires conduisent à la révocation de l'Edit de nantes d'abord ,et au départ à l'étranger de la population la plus riche et au soulévement camisard ensuite. 
Des chefs camisard surgissent de ce petit peuple et conduisent leurs troupes avec habileté de 1702 à 1704: Cavalier, Roland, Castanet et Jouany. Les meilleures troupes royales, commandées par trois Maréchaux de France, ne réussissent pas, malgré des moyens considérables, à exterminer ces bandes disparates.Les représaillent qui, d'un côté comme de l'autre, s'amplifie de jour en jour, finissent par lasser à la fois le pouvoir et les révoltés. Cette lassitude et l'arrivée du fin diplomate que fut le Maréchal de villars aménent ainsi la fin des combats et un apaisement relatif.
Aucune guerre active ne viendra plus maintenant troubler les vallées cévenoles; une prospérité relative, due en particulier au développement des vers à soie . Les cévenols transforment et agrandissent leurs demeures pour y aménager des "magnaneries de plus en plus volumineuses.
La reconnaissance du fait protestant se fait jour à la fin du XVIIIe siècle, consacrée par l'édit de tolérance (1787). Les troubles de la révolution passés, la sériculture connaît un âge d'or pendant la premiére moitié du XIXe siècle.
La guerre de 1914 - 18 fait des coupes sombres parmi les populations montagnardes et rurales. Les cévenols ont proportionnellement payé un plus lourd tribut de sang dans cette hécatombe que les populations urbaines, car les ruraux furent systématiquement mobilisés dans l'infanterie pour tenir les tranchées de premiére ligne. Il suffit pour s'en convaincre d'examiner les monuments aux morts. La crise de l'entre-deux -guerres frappe l'industrie minière.
En 1940 - 44 ,les Cévennes,suivant en cela une vieille tradition , servent de refuge aux résistants. Dans les années 50, les besoins en charbon diminuent et le bassin houiller d'Alès perd une grande partie de son dynamisme.
Au début du XXe siécle, la société cévenole s'effondre : crise de la soie, de la châtaigne, de l'industrie miniére, deux guerres, l'exode des quatre cinquièmes de la population menacent directement une nature et des paysages profondément transformés par l'homme. Afin de préserver et de promouvoir un patrimoine culturel et naturel, un recours à la solidarité nationale est nécessaire : Création du Parc national des Cévennes. Qui donne un élan et l'expasion constante du tourisme apportent une nouvelle dynamique.
Aujourd'hui la population rurale est partiellement stabilisée, grâce à la diversification des activités.

Le village fortifié de La Garde Guérin représente un exemple particulièrement bien conservé de l'architecture du Moyen Age. 
L'ensemble des maisons et des ruelles de cette cité médiévale mérite une visite.

Le chemin de la Régordane (GR72) fut aménagé  au XII e siècle et servaient aux échanges économiques entre l'Auvergne, le Velay et le Languedoc et la Méditerranée.


Le Château ainsi que les châteaux de Montfort et Portes et des villages fortifiées fonctionnait comme péage sur la Régordane.

Le château est fondé par les seigneurs du Tournel et puis occupé par les seigneurs de Montfort. 
C'etait la domaine des "pariers", une association de chevaliers, milice policière qui protégeait et guidait les voyageurs de la Régordane...
Cette association dura jusqu'à la Révolution, ce malgré un contretemps durant lequel les gendarmes devinrent voleurs et dévalisaient ceux qu'ils auraient dus protéger. 

Mais vers 1160, une expédition envoyé par l'évèque du Tournel les assiégea et mit fin à ces actions, la confrérie se soumît et retrouva sa vocation initiale.

La garde-Guérin

La guerre des camisard (1702-1710)

La « guerre des Cévennes » est le nom donné au XVIIIe siècle à la guérilla qui ravage les Cévennes au début du siècle et tente d’obtenir par la force le rétablissement de l’édit de Nantes. Plus tard, on parlera de guerre des Camisards.

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Une guerilla religieuse

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À la révocation de l’édit de Nantes en 1685, les temples protestants ont été détruits, les pasteurs exilés. Des laïcs prennent la relève, prédicants qui assurent la prédication dans des assemblées clandestines puis prophètes qui parlent sous l’inspiration de l’Esprit. Dans le Languedoc, face à une répression impitoyable, ces prophètes appellent à la révolte.

L’événement déclencheur de la guerre est l’assassinat de l’abbé du Chayla au Pont-de-Montvert le 24 juillet 1702. L’abbé du Chayla est inspecteur des missions dans les Hautes Cévennes. Ces missions tentent de convertir les protestants cévenols. Son zèle anti-protestant lui attire une grande animosité. La guerre proprement dite, ne dure que deux ans mais elle mobilise deux maréchaux de France et 25 000 soldats. Les Camisards font subir quelques défaites aux troupes royales. Leurs chefs les plus prestigieux sont Rolland et Jean Cavalier.

En mai 1704, après une défaite, Jean Cavalier accepte de négocier avec le maréchal de Villars. Il se rend et peut quitter la France. Parmi les autres chefs camisards certains sont tués, d’autres se rendent. Ils négocient avec le maréchal de Villars en ordre dispersé. Des tentatives pour relancer l’insurrection ont lieu jusqu’en 1710. Elles échouent toutes.

Qui sont ces camisards qui mettent en échec pendant près de deux ans les troupes de Louis XIV, une des meilleures armées d’Europe ? Des paysans ou artisans cévenols répartis en petites troupes par région avec des cadres permanents et des soldats occasionnels. Leurs chefs sont pour la plupart très jeunes et n’ont aucune formation militaire. Leur parfaite connaissance du terrain et le soutien de la population rendent cette guérilla efficace. La violence est extrême tant du côté camisard que de celui des troupes royales qui vont jusqu’à brûler des villages entiers. Le pays est mis à feu et à sang. Cette guérilla a une visée essentiellement religieuse : rétablir la liberté de culte. Au sein des troupes camisardes, une intense activité religieuse se développe : cultes clandestins, chant des psaumes, prières animées par des prédicateurs improvisés ou des prophètes. Les prophètes cévenols ont un rôle important dans cette guerre puisque c’est sous leur inspiration que sont déclenchées attaques ou opérations militaires. C’est pourquoi certains ont pu parler de « guerre sainte ».

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Source : museeprotestant.org

La bête apparut pour la première fois le 3 juillet 1764 en pays cévenol.
elle est apparue sous diverses formes: une bête monstrueuse,un ours, un dragon. Certains donnent même une description. Elle avait la taille d'un grand veau ou d'un âne, le museau très allongé, le ventre bas traînant, son pelage était fauve, sa queue longue, et elle avait surtout une criniére noire,dressée, qui partait du milieu de la tête et s'étendait sur toute la longueur du dos. Ses oreilles étaient plus grandes que celles du loup.
Elle fit 295 victimes, puis disparut.

La Bête du Gévaudan

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